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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 17:31

Nous venons de mettre en lien ( dans la rubrique LIENS) une association de consommateurs très intéressante.

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 17:09
Pour ceux qui n'ont pas vu le travail réalisé par l'association "Pour un assainissement raisonnable à Billième", voici le fascicule complet.

( pour agrandir le texte: Ctrl et roulez la molette de la souris)
Il est evident que certains chiffres ainsi que l'apparition de nouvelles lois et de nouveaux matériels doivent être actualisés, pour le reste, les principes restent valables
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 09:07
Nous avons envoyé une demande de rencontre avec la société SAFEGE qui est en charge de l'étude pour l'assainissement  de Billième, il nous semble qu'un échange d'informations serait pour le moins necessaire dans ce dossier épineux... à suivre donc pour une réponse en premier lieu!
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 14:14
Plan pour l’assainissement non collectif: des acteurs sceptiques

07/10/2009 11:33
Le projet de plan d’action du Meeddm présenté la semaine dernière mettra-t-il un terme au dossier des services publics d’ANC? Bien qu’il aille dans le bon sens, les financements manquent, ainsi que la publication de trois arrêtés, devenue une véritable Arlésienne. L'idée d'une mutualisation des services d’assainissement, public et non collectif, semble progresser.

Gouverner
dans le JDLE Politique de l’eau potable: le Conseil économique et social donne son avis
Spanc: publication de 3 projets d’arrêtés
L’avenir des services publics d’assainissement non collectif

 

L’ANC en quelques chiffres

- Ce mode de collecte et de traitement des eaux usées des particuliers non connectés au réseau collectif d’assainissement concerne plus de 5 millions de logements (sur 30 millions), soit 20% de la population.
- Entre 50 et 75% des installations sont défectueuses, selon le ministère de l’environnement. Une proportion beaucoup plus importantes pour d'autres acteurs.
- Chaque année, 70.000 installations neuves d’ANC et 30.000 réhabilitations lourdes sont réalisées, pour un coût de près d’un milliard d’euros pour les ménages. L’ANC représente la moitié des investissements des collectivités consacrés aux stations d’épuration des eaux usées.
- Les coûts de construction et de mise en conformité des installations s’étalent de 3.000 à 10.000 euros.
- Un éco-prêt à taux zéro pour l’ANC a été mis en place par les parlementaires dans la loi de finances pour 2009. Impossible à l’heure actuelle de savoir combien d’éco-PTZ ont été alloués. Autant que les 35.000 éco-PTZ pour la rénovation thermique des logements?...
- Les installations doivent toutes avoir été contrôlées fin 2012, et les travaux achevés en 2016.
Présenté mercredi 30 septembre au cours des Assises de l’assainissement non collectif (ANC) d’Evreux, le projet de plan d’action du Meeddm dans ce domaine prévu pour la période 2009-2013 se décline en 4 axes (1). A cette date, les contrôles des installations d’ANC devront avoir été achevés, et le vendeur d’un bâtiment non raccordé aux égouts devra justifier du bon fonctionnement de son installation.

Le projet de plan se traduit notamment par le conditionnement de la délivrance du permis de construire d’un bâtiment à la conformité du projet d’installation de l’ANC, prévu par le projet de loi «Grenelle II»; le développement de la formation des services publics de l’ANC (Spanc) et la mise à leur disposition, ainsi qu’aux agences de l’eau, d’une grille d’évaluation du risque sanitaire et environnemental; la mise en place d’un observatoire de l’ANC créé par l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Le Meeddm envisage aussi la création d’une charte nationale de l’ANC, peut-être pour la fin du premier semestre 2010.

Le plan a été diversement reçu par les professionnels du secteur, qui observent tout de même une avancée. Mais «l’idée des Spanc résulte de la loi sur l’eau de 1992, rappelle Michel Desmars, chef du département Eau et assainissement de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR). Que n’a-t-on fait ce plan plus tôt? Pendant plus de 15 ans, on a laissé les collectivités se débrouiller toutes seules. Les problèmes actuels viennent de ce qu’on n’a pas mis les moyens financiers nécessaires». Une question sur laquelle «le ministère reste discret».

Pour Stéphane Bernhard, juriste Environnement à l’association de consommateurs CLCV, ce plan fait l’impasse sur la concertation locale. Certaines communes n’ont toujours pas créé leur Spanc alors qu’elles étaient tenues de le faire en 2006. Et le coût variable du contrôle des installations –de 50 à 200 euros– demeure inexpliqué pour l’usager. «Beaucoup d’associations locales d’usagers se constituent, c’est bien la preuve que cela se passe mal sur le terrain.» Et de citer certains Spanc qui font des contrôles tous les 4 ans, quand la loi en permet un tous les 8 ans. «En termes de redevance, c’est le double!».

Les Spanc n’en finissent donc pas de faire des vagues. La question des trois fameux arrêtés (2) relatifs à l’ANC n’est pas non plus réglée. Signés le 7 septembre, ils ne sont toujours pas parus au Journal officiel. Cette «formalité», nécessaire pour que les élus locaux respectent la législation, constituerait une avancée sur le dossier, même si le Meeddm prévoit d’ores et déjà de publier des circulaires pour les rendre applicables.

«Ils offrent plus de souplesse et de choix dans les filières» d’ANC, juge Stéphane Bernhard. Les toilettes sèches sont par exemple reconnues comme un mode de traitement. En outre, les travaux pourraient être circonscrits aux installations qui polluent l’environnement, et non plus à toutes celles qui ne sont pas en conformité. «Il n’est pas du tout évident que les installations qui ne sont pas aux normes polluent, relève Stéphane Bernhard. Mieux vaut se concentrer sur certaines maisons qui n’ont pas le début d’une fosse septique plutôt que sur celles dont les installations sont vieillissantes».

La notion de risque pour l’environnement et la santé publique reste à préciser, relève Michel Desmars. Mais «même si les arrêtés vont dans le bon sens, on ne peut pas dire qu’ils règlent le problème de l’ANC…»

Pour y remédier, l’idée de la création d’un service unique de l’assainissement, où le collectif et le non-collectif seraient mutualisés, paraît de plus en plus s’imposer.

Portée par le député rapporteur de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) de 2006 André Flajolet (UMP, Pas-de-Calais), elle est soutenue par la FNCCR, et a été reprise dans un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur les usages domestiques de l’eau paru au printemps dernier (3).

La déléguée générale de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) Béatrice Arbelot indique qu’il faut «être ouvert à une telle idée». Son organisation étudie le dossier, notamment pour lever un certain nombre d’obstacles juridiques tels que l’accès à une installation dans une propriété privée. Le Meeddm s’y intéresse aussi, Chantal Jouanno ayant évoqué l’idée dans une vidéo diffusée en introduction des assises d’Evreux. André Flajolet vient d'ailleurs d’adresser à la secrétaire d’Etat à l’écologie une note de 12 pages sur le sujet.

(1) Garantir la mise en œuvre et la pérennité d'installations d’ANC de qualité et performantes au regard des enjeux sanitaires et environnementaux; accompagner les services publiques d’ANC dans leurs missions; accompagner les propriétaires dans leurs démarches; informer l’ensemble des acteurs de l’ANC et suivre les progrès accomplis
(2) Ces trois arrêtés sont relatifs à l’agrément des vidangeurs, à la mission de contrôle et aux prescriptions techniques. Des projets d’arrêtés ont déjà été publiés en octobre 2008
(3) Dans le JDLE «Politique de l’eau potable: le Conseil économique et social donne son avis»
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 15:48
Pour la CLCV, les
travaux ne peuvent
être imposés
aux propriétaires
que s'il y a un risque
avéré de pollution
de l'environnement
ou un risque sanitaire.
Le projet de loi
«Grenelle 2»,
qui sera discuté
cet automne par
le parlement, va
dans le sens de cette
revendication.
   Affaire à suivre!


Les communes, par l'intermédiaire des Services publics d'assainissement non collectif (SPANC) ou d'un employé du distributeur d'eau privé ou d'un bureau d'étude doivent, d'ici au 31 décembre 2012, contrôler les installations existantes des maisons non raccordées au tout-à-l'égout. Vous devez être informé au préalable de ce contrôle mais ne pouvez vous y opposer. Il peut coûter jusqu'à 150 € (pris en charge par certaines mairies).

« zonage » c'est-à-dire une carte distinguan les zones d'assainissement collectif (tout-à-l'égout) de celles d'assainissement non collectif (ANC). Ces zones sont déterminées en fonction de critères techniques et financiers.
L'assainissement   collectif  public  coûte  cher  et  ne  peut concerner que des zones suffisamment peuplées. Lorsque l'habitat est dispersé, l'assainissement non collectif devient plus judicieux. Pour savoir dans quelle zone votre maison se trouve, renseignez-vous à la mairie !
Si votre maison n'est pas raccordée au tout-à-l'égout et qu'aucun projet d'assainissement collectif ne vous concerne, votre installation doit être contrôlée d'ici à fin 2012. Un documentsur le diagnostic effectué vous sera remis, précisant, le cas échéant, les travaux à entreprendre. Vous aurez quatre ans pour les faire réaliser si le dispositif d'évacuation n'est pas conforme à la réglementation (ce délai peut être réduit en cas de risque sanitaire). Si le conseil municipal (ou l'assemblée délibérante pour une communauté de communes) le décide, les travaux de réhabilitation peuvent être assurés par le SPANC, à votre demande. Pour un dispositif neuf ou entièrement réhabilité, une vérification se fera en amont sur la conception du projet mais aussi sur les travaux finis avant remblayage. Vous serez ensuite tenu à des opérations régulières d'entretien, par exemple la vidange des boues par un professionnel agréé. La commune
peut proposer ce service (ce n'est pas une obligation). Elle doit faire contrôler les installations périodiquement, au moins tous les huit ans.
À compter du 1er janvier 2013, en cas de vente d'un bien non raccordé au réseau collectif, le vendeur devria remettre à l'acquéreur    « l'état de l'installation d'assainissement non collectif » délivré par la commune.

À QUEL PRIX?
Le coût de réhabilitation de l'équipement existant ou d'installation d'un nouveau système  peut  varier  entre  4 000 €  et    10 000 € en fonction de la complexité de la mise en œuvre du
dispositif. Pour financer les travaux, vous pouvez recourir à â'éco-prêt à taux zéro à condition d'opter pour un système d'assainissement ne consommant pas d'énergie. Vous obtiendrez une avance en argent du montant des travaux (dans la limite de 10 000 €), remboursable sur dix ans sans intérêts. Ce prêt,accordé sans conditions de ressources, peut
être demandé à votre banque.

Il arrive que les opérations de contrôle donnent lieu à des litiges (prix du contrôle, travaux...). Devant le nombre de plaintes reçues, la CLCV a créé une coordination nationale pour apporter des informations aux propriétaires et interpeller les pouvoirs publics sur les dysfonctionnements. Un dépliant à destination des propriétaires peut être téléchargé gratuitement sur le site. www.spanc.clcv..org La CLCV a édité un guide: L'Assainissement individuel des eaux  usées domestiques, éd. Vuibert, 157 p., 11 Euros.

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